
Selon le Département de la Justice américaine (DOJ), Google a illégalement maintenu un monopole pendant plus d'une décennie en utilisant des contrats d'exclusivité avec des fabricants comme Apple et Samsung à grands coups de milliards de dollars.
Ces accords font de la recherche Google l'option automatique pour les utilisateurs, directement à partir de leurs appareils mobiles. Le DOJ rappelle que cela nuit à la concurrence et à l'innovation, y compris dans le domaine de l'IA. Ils ajoutent que cela a même entravé la capacité d'Apple à développer ses propres outils de recherche. En effet, il a longtemps été question d'un moteur de recherche Apple... Mais n'était-ce pas plutôt un moyen de pression pour faire payer plus Google ?
Google, en revanche, argue que la qualité de son moteur de recherche est la raison pour laquelle il remporte ces contrats. La société souligne également que les utilisateurs sont libres de changer de moteur de recherche s'ils le souhaitent. Ils citent Microsoft comme exemple, indiquant que bien que Bing soit le moteur de recherche par défaut sur les PC, les utilisateurs changent souvent pour Google.
Le juge Amit Mehta a posé des questions pertinentes pendant les déclarations d'ouverture de la procédure. Il a notamment demandé combien de personnes changent effectivement de moteur de recherche par défaut, une donnée que Google a déclaré ne pas avoir. Le procès devrait durer 10 semaines et verra des témoignages de plusieurs personnalités technologiques importantes.
Ce procès fait suite à une plainte déposée en 2020 et représente le cas antitrust le plus médiatisé que Google ait jamais rencontré. Le DOJ a également déposé une autre plainte contre Google plus tôt cette année, centrée sur ses opérations publicitaires en ligne, qui devrait également finir devant les tribunaux dans les années à venir.
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