
Depuis le début de la pandémie de COVID-19 en 2020, YouTube a supprimé ou restreint de nombreuses vidéos et chaînes jugées comme diffusant de la "désinformation" sur des sujets tels que le virus, les vaccins, les élections américaines de 2020 et certaines opinions politiques.
Cela a impacté des figures publiques comme Dan Bongino, Sebastian Gorka et Steve Bannon. Les décisions de suppression étaient souvent justifiées par des politiques internes, qui incluent des collaborations avec des vérificateurs de faits tiers.
Dans une lettre adressée à Jim Jordan, président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis, Google a reconnu que certaines censeurs avaient résulté de pressions de l'administration Biden (2021-2025), qui aurait demandé la suppression de contenus ne contrevenant pas nécessairement aux règles de YouTube. Google a qualifié ces pressions d'inacceptables et erronées, et a annoncé son intention de ne plus recourir à des vérificateurs de faits externes.
Google a également annoncé plusieurs mesures :
- Réintégration des créateurs bannis : YouTube offrira la possibilité de réintégration à tous les créateurs exclus pour des violations liées à des discours politiques, touchant potentiellement des milliers de comptes.
- Critique des lois européennes : Google a exprimé des réserves concernant les lois en Europe, telles que le Digital Services Act, qui pourraient forcer la suppression de contenus considérés comme licites aux États-Unis.
- Engagement en faveur de la liberté d'expression : L'entreprise s'est engagée à favoriser le débat public sans se soumettre à des autorités externes, tout en étant sous l'observation de Jim Jordan.
Jim Jordan a commenté ces décisions, les qualifiant de victoire dans la lutte contre la censure. Ces évolutions relancent le débat sur la censure en ligne, étant donné son rôle dans la manipulation de l'opinion publique lors de divers événements. Google a également mentionné des préoccupations concernant des pratiques similaires au sein de l'Union européenne.
Si certaines chaînes YouTube bannies pourraient se rétablir, il reste à déterminer si la plateforme appliquera ces changements de manière impartiale. Cette annonce concerne principalement les États-Unis, alors qu'en Europe, les règles du DSA continuent d'obliger les plateformes à censurer sur demande des autorités. Et cela soulève de nombreuses questions. Si on comprend facilement pourquoi un parti politique use de son pouvoir pour censurer l'expression démocratique, pourquoi censurer arbitrairement les sujets liés à un sujet de santé publique tel que le COVID ?
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