Internet
 

Rédaction
12 avril 2001

Lionel Jospin a installé hier mercredi le Conseil stratégique des technologies de l'information (CSTI), qui réunit des acteurs du monde de l'entreprise et de la recherche afin de conseiller le gouvernement dans le "développement" de l'internet en France. La création de cette instance avait été décidée en juillet dernier lors du dernier Comité interministériel pour la société de l'information. Elle réunit 23 personnalités, dont les patrons de grands groupes privés et publics (Alcatel, Lagardère, Thomson, France Télécom, La Poste), mais aussi des dirigeants de start-ups et des chercheurs. Le CSTI doit "éclairer les choix stratégiques du gouvernement en matière d'innovation et de recherche et développement" dans le domaine des technologies de l'information, afin de "placer la France au meilleur niveau mondial". Cet organisme, qui doit être réuni en séance plénière trois fois par an par le Premier ministre, s'inspire de modèles étrangers comme le PITAC américain (Presidential information technologies advisory council) créé par l'ancien président Bill Clinton. Au cours de sa première réunion, le CSTI a planché sur quatre thèmes: infrastructures et réseaux, applications et services, besoins en hommes et en spécialistes, recherche et développement. Son secrétaire général Didier Lombard a expliqué à l'issue de deux heures de réunion que les membres du conseil allaient très rapidement constituer des groupes de travail pour mettre au point des propositions. En matière de formation, après l'annonce de la création d'une première école de l'internet à Marseille par M. Jospin l'an dernier, puis d'une deuxième à Bourges, les candidatures se sont multipliées dans tout le pays. Le gouvernement a donc décidé d'élaborer une "Charte des écoles de l'internet", dont le texte va être soumis au CSTI. Il fait également l'objet d'une consultation publique jusqu'au 15 juin sur le site du Conseil: www.csti.pm.gouv.fr. Autre problème urgent, celui de l'accès aux réseaux sur l'ensemble du territoire. Cette question doit être traitée lors du prochain Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) qui doit se tenir avant l'été.

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