Télévision
 

Rédaction
11 décembre 2007 à 01h00

Les animateurs Flavie Flament, Marc-Olivier Fogiel, Stéphane Bern, et Cyril Hanouna, l'humoriste Mustapha et la chanteuse Arielle Dombasle sont les principales personnalités épinglées par le palmarès décalé des "Gérard de la Télévision 2007", décernés hier soir à Paris. Placé sous l'autorité morale du "prénom-symbole du patrimoine français des médias (Gérard Depardieu, Gérard Louvin, Gérard Holtz, Gérard Miller...)", le jury de ces prix cruels et potaches, équivalents français des Razzie Awards d'Hollywood, regroupe une trentaine de journalistes. Aucun des lauréats n'est venu chercher son prix, un parpaing doré de 5 kgs. Le journaliste Gérard Holtz a joué le jeu en assurant la présidence d'honneur de cette deuxième cérémonie créée en 2006. Pour son talk-show "T'empêches tout le monde de dormir" sur France 3, Marc-Olivier Fogiel décroche le "Gérard de l'émission que tu regardes et à un moment, vers la fin, tu te dis +P..., ça fait combien de temps que je regarde cette daube ?+". Les trophées des animateurs "tête à claques" récompensés par un parpaing et une truelle dorés, ont été décernés à Flavie Flament pour l'émission "Sagas" (TF1) et Mustapha ("On n'a pas tout dit", France 2). Stéphane Bern pour "Pourquoi les manchots n'ont-ils pas froid aux pieds ?" (France 2) et Cyril Hanouna ("Hanouna Plage", France 3), remportent ex-aequo le prix "Gérard de l'accident industriel". La chanteuse et comédienne Arielle Dombasle a été distinguée par le prix "Gérard de l'artiste qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari". Le parpaing d'or du "Gérard de la chaîne" est revenu à Direct 8, la chaîne du groupe Bolloré. Chaîne la moins distinguée, TF1 doit recevoir par la poste le truelle d'or du "Gérard de la série policière qui veut faire +States+ au départ mais qui fait français à l'arrivée" pour "L'Hôpital" avec la comédienne Mélissandre Meertens. Le service public s'adjuge le plus grand nombre de prix avec 7, contre 3 à M6 et 2 à TF1. NT1, W9, Direct 8 et Paris Première s'en sortent bien avec un trophée seulement, selon la comptabilité inversée des ces prix irrévérencieux.

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