Netflix confirme ses prévisions, mais également une forte hausse des prix en France

Les dirigeants de Netflix ont validé les prévisions de chiffre d'affaires pour l'année, exprimant leur confiance dans la capacité du service de streaming à surmonter les turbulences économiques engendrées par les politiques tarifaires du président Donald Trump.

Après la publication de résultats dépassant les attentes des analystes, Greg Peters, co-PDG de Netflix, a affirmé que l'entreprise n'avait observé aucun changement significatif dans le comportement des clients, apaisant ainsi les craintes de Wall Street concernant une éventuelle baisse des dépenses en streaming.

Avec plus de 300 millions de clients dans le monde, Netflix continue de recruter des abonnés, notamment grâce à son offre financée par la publicité, lancée fin 2022, qui représente 55 % des nouvelles inscriptions dans les pays où elle est disponible.

Greg Peters a souligné la résilience du secteur du divertissement, et de Netflix en particulier, lors des ralentissements économiques précédents. Il a ajouté que les options à moindre coût proposées par l'entreprise devraient renforcer cette tendance. Par ailleurs, Reed Hastings, cofondateur de Netflix, a quitté son poste de président exécutif pour devenir président non exécutif du conseil d'administration, dans le cadre d'une transition naturelle de la direction.

Ted Sarandos, également co-PDG, a déclaré que Netflix restait concentré « sur les choses que nous pouvons contrôler », en mettant l'accent sur l'amélioration de la valeur de ses services.

Par ailleurs, on rappelle que Netflix vient d'augmenter ses prix sur le marché français : l'abonnement Standard mensuel avec pub passe à 7,99 euros, le Standard (sans pub) à 14,99 euros et le Premium à 21,99 euros. L'air de rien, la version avec pubs est devenue aussi chère que la version standard sans pubs à son lancement en France.