TNT
 

Rédaction
4 novembre 2004 à 01h00

Trois organisations de l'industrie du cinéma estiment qu'il "serait regrettable de renoncer" à la norme technique de compression MPeg4 pour la future télévision numérique terrestre (TNT), alors que le Premier ministre doit rendre un arbitrage sur les normes de la TNT. Le Bureau de liaison des industries cinématographiques (Blic), le Bureau de liaison des organisations du cinéma (Bloc) et la Société civile des Auteurs-Réalisateurs-Producteurs (ARP) demandent "aux pouvoirs publics de tout mettre en oeuvre afin que la TNT ne soit pas un facteur de déstabilisation du paysage audiovisuel ni un vecteur de fragilisation de ses acteurs et de rendre donc les conditions de son lancement les plus lisibles et les plus stables possibles", selon leur communiqué. "Ils souhaitent en particulier que les normes en matière de TNT s'adaptent aux usages (maturité technologique, capacité de compression, coût des équipements...) et non l'inverse", poursuivent-ils. "Dans cette perspective, ils considèrent qu'à terme la norme MPeg4, en ouvrant la voie à la TVHD (télévision haute définition, ndlr), constitue un changement majeur de génération technologique auquel il serait regrettable de renoncer", ajoutent ces organisations. "La haute définition permise par la norme de compression numérique MPeg4-HD fait converger (...) les intérêts des industriels de contenu (valorisation du cinéma), des industriels (accélération du renouvellement du parc de téléviseurs), des diffuseurs (plus grande attractivité de leurs offres de programmes) et enfin du consommateur", estiment-ils. La norme MPeg4, plus performante que la norme MPeg2, ne sera pas prête pour la TNT à temps pour le calendrier de lancement fixé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui prévoit le lancement d'une quinzaine de chaînes gratuites à partir de mars 2005 et d'une quinzaine de chaînes payantes à partir de septembre 2005.

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