GSM
 

Rédaction
14 février 2006

L'opérateur de télécommunications mobiles japonais NTT DoCoMo et les groupes d'électronique Renesas, Fujitsu, Mitsubishi Electric et Sharp ont annoncé un partenariat pour le développement d'une plate-forme électronique pour téléphones portables 3,5 G. La "3,5 G" est une étape intermédiaire, prévue pour cette année au Japon, entre la troisième génération de téléphonie mobile lancée en 2001, et la quatrième prévue pour 2010. Les cinq entreprises vont créer ensemble une plate-forme reposant sur un circuit intégré à large échelle (LSI) pour téléphones bi-mode. Elle comprendra un processeur capable de supporter le standard à haut-débit de troisième génération avancée HSDPA/W-CDMA, et de deuxième génération avancée GSM/GPRS/Edge. Les cinq groupes espèrent que ce composant central, dont la création commune "permettra de réduire significativement les coûts et les délais de développement", sera disponible d'ici mi-2007. Outre le processeur de bande de base, ce circuit intégré à large échelle comprendra également le système d'exploitation et les logiciels requis pour les traitement des données multimédias, et les fonctions de téléphonie, entre autres. Grâce aux différents standards de compatibilité de cette plate-forme, les terminaux qui en seront dotés pourront être utilisés à la fois au Japon (normes 3G WCDMA et 3,5G HSDPA), ainsi qu'en Europe ou aux Etats-Unis (normes GSM/GRPS/Edge et W-CDMA équivalent à l'UMTS). Le HSDPA, version améliorée de la 3G W-CDMA en termes de débits et fonctions, sera lancé pour la première fois au monde d'ici la fin de cette année au Japon par NTT DoCoMo. Son débit théorique maximum est de 14 mégabits par seconde, contre 0,36 pour la 3G W-CDMA.

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