France Télévisions
 

Rédaction
2 février 2007

Le PDG du groupe public France Télévisions Patrick de Carolis lancera officiellement lundi soir la fondation d'entreprise de France Télévisions avec une triple mission de culture, d'action sociale et de réflexion sur l'avenir de la télévision. Il s'agira, selon Patrick de Carolis, d'une "vitrine des initiatives du groupe et de ses collaborateurs". "Nous avons choisi d'axer son périmètre sur deux grands domaines qui correspondent aux valeurs du service public, la culture et la citoyenneté, et un troisième domaine qui correspond à notre coeur de métier: la prospective sur l'avenir de la télévision", a indiqué jeudi à l'occasion d'un point de presse Bastien Millot, directeur délégué chargé de la stratégie, l'innovation et la communication, et vice-président de cette fondation. L'une de ses premières actions sera de mettre en contact des collégiens et lycéens issus de quartiers difficiles et la troupe de la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla, pour les représentations de "Conditions humaines", un ballet sur la catastrophe de Courrières qui tua 1.099 mineurs le 10 mars 1906. En matière de culture, la fondation soutiendra financièrement des manifestations et va "mettre en contact des acteurs du monde culturel et des mécènes du monde privé". "Nous donnerons une priorité à la création", a souligné Bastien Millot. Concernant la "citoyenneté", elle couvrira trois champs: environnement et développement durable, lutte contre la discrimination et solidarité, soutien aux grandes causes nationales (handicap, lutte contre le cancer, le sida). Enfin, la fondation organisera en mars un débat sur "l'avenir de la télévision publique", où seront invités les représentants de la profession et des différents candidats à la présidentielle pour qu'ils prennent position. Selon Bastien Millot, la fondation, validée administrativement le 26 décembre 2006 pour une durée de cinq ans, disposera d'un apport financier du groupe France Télévisions de 3,35 millions d'euros (670.000 euros par an), financé par un redéploiement des crédits de communication.

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