Télévision
 

Rédaction
10 mars 2009

Les organisateurs du concours Miss France se sont dit prêts lundi à accorder un plus large poids au vote du public, réagissant à des informations selon lesquelles l'actuelle lauréate devait son élection au jury et non aux téléspectateurs qui l'avaient boudée dans leur scrutin. Dans sa dernière livraison datée de lundi, le magazine Télé 2 Semaines publie une partie des procès-verbaux de l'élection de l'actuelle Miss France, la franco-américaine Chloé Mortaud, indiquant que celle-ci était arrivée à la 4e place seulement des votes du public le 7 décembre dernier. Son élection n'aurait ainsi été rendue possible que par les modalités du scrutin: les voix du jury de 6 personnalités comptent autant que celles du public, en l'occurence les 520.418 télespectateurs qui s'étaient prononcés à l'occasion d'appels surtaxés, lors de la cérémonie organisée par TF1 et la société Endemol. La société Miss France, propriété d'Endemol, a souligné dans un communiqué publié lundi soir que l'élection de la Miss France 2009 "s'était déroulée conformément au règlement et sous contrôle d'huissier de justice", en rappelant que "le résultat de chaque élection est le produit à la fois du vote du public et du jury". La société Miss France indique avoir déjà fait évoluer la formule -- le vote du public compte depuis 2007 pour moitié et non plus pour un tiers comme auparavant, face à l'avis du jury --. Elle ajoute qu'elle "réfléchit, depuis la dernière élection, en concertation avec TF1, à une évolution du système de vote, dans le sens d'une représentativité encore plus forte du public". "Il faut changer les modalités du scrutin dès la prochaine élection Miss France. Je ne suis pas opposée à ce que le public décide seul", a déclaré de son côté à l'AFP Geneviève de Fontenay, présidente du Comité Miss France, tout en reconnaissant que "c'est à TF1 et Endemol, la société propriétaire du concours de décider". "Le risque est que dans l'avenir, le public délaisse le vote, d'autant qu'il paie pour s'exprimer. Je comprends que les gens peuvent se poser des questions sur cette prépondérance du jury", a ajouté Mme de Fontenay.

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