X
 

Emmanuel Macron au centre d'un système de censure mondiale

Frédéric SCHMITT
4 septembre 2025 à 23h10  
1

Civilization Works a publié un rapport basé sur les Twitter Files (ou X Files, ça s'invente pas !), analysant le rôle de la France dans un système de censure numérique mondial.

Intitulé « Comment la France a inventé le complexe industriel de censure », il montre comment l'État français et des ONG collaborent pour influencer la modération des contenus en ligne.

La France est présentée comme centrale dans la judiciarisation de la liberté d'expression depuis les années 1970, exportant ce modèle à l'UE. Emmanuel Macron aurait tenté de contacter Jack Dorsey, l'ancien PDG de Twitter, en lien avec des actions judiciaires contre la plateforme menées par plusieurs ONG.

Le rapport évoque une stratégie coordonnée combinant pression politique, judiciaire et médiatique, avec un focus sur quatre ONG : SOS Racisme, SOS Homophobie, l'UEJF et J'accuse. Ces organisations, soutenues par l'État et l'UE, cherchent à forcer Twitter à dépasser ses obligations légales, accéder à ses données internes et influencer la législation sur le discours en ligne.

Ces actions visent à exercer une pression médiatique sur Twitter, souvent sans rechercher des victoires judiciaires. Historiquement, depuis la loi Pleven de 1972, les ONG peuvent engager des poursuites pour propos discriminatoires, renforçant leur rôle dans la régulation du discours public.

Sous Macron, VIGINUM, créé en 2021, illustre l'engagement français contre la désinformation, faisant de la France un leader en demandes de retrait de contenus.

Le rapport révèle une coordination entre l'État, des ONG financées, et les institutions européennes pour établir une censure mondiale. Ce modèle, centré sur la régulation en France, menace la liberté d'expression à l'échelle internationale.