
Le groupe espagnol de télécommunications Telefónica envisage de supprimer plus de 6 000 emplois.
Le syndicat UGT a précisé que 6 088 postes seraient concernés dans les sept filiales du groupe, soit un chiffre supérieur de 20 % aux estimations initiales.
La ministre du Travail Yolanda Díaz a dénoncé cette décision :
« Nous ne sommes absolument pas d'accord pour qu'une entreprise rentable et détenue en partie avec des fonds publics licencie plus de 5 000 travailleurs. »
Les syndicats UGT et CCOO exigent que les départs se fassent uniquement sur la base du volontariat.
Telefónica, qui emploie environ 100 000 personnes dans le monde, fait face à un endettement élevé et à une concurrence accrue. Depuis le début de l'année, l'opérateur s'est recentré sur ses quatre principaux marchés : Espagne, Allemagne, Royaume-Uni et Brésil.
Le groupe a vendu ses filiales au Guatemala, au Costa Rica et en Colombie, et a annoncé la cession de ses activités en Argentine et au Pérou. Selon les médias espagnols, il chercherait également à vendre sa filiale chilienne, une opération qui pourrait rapporter environ 1 milliard d'euros.
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