Politique
 

Rédaction
27 avril 2007

Le décor du débat télévisé de l'entre-deux-tour, le 2 mai, sera "plus moderne" que lors des fois précédentes et les deux candidats se feront face, à faible distance l'un de l'autre, ont indiqué sur RTL les journalistes de TF1 et de France 2 qui animeront cette rencontre. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy "seront face à face et très près l'un de l'autre", ce qui permettra "un échange les yeux dans les yeux", a déclaré Arlette Chabot, directrice de l'information de France 2, qui animera le débat avec Patrick Poivre d'Arvor de TF1. La position des candidats, assise ou debout, est encore à décider. Lors d'une réunion au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) mardi, les représentants des deux candidats s'étaient mis d'accord sur la date (le 2 mai), la durée (2 heures) du débat et le nom des journalistes qui animeront la rencontre. Une nouvelle rencontre au CSA, pour peaufiner les détails, se tiendra jeudi après-midi. Interrogé sur la tradition qui veut qu'en France, les candidats choisissent les journalistes qui animent la rencontre, Patrick Poivre d'Arvor a souligné que cette fois-ci, les chaînes n'avaient proposé "qu'un seul nom" chacune. L'animation de ce débat de l'entre-deux-tours sera une première pour Patrick Poivre d'Arvor et Arlette Chabot, bien qu'ils soient des vétérans de l'information. Le débat sera diffusé sur TF1 et France 2. Les images sont mises gratuitement à disposition des autres télévisions et des radios, qui pourront les diffuser en direct ou en différé. "Le décor va être très lumineux", a ajouté Patrick Poivre d'Arvor. "Rien ne doit déranger les téléspectateurs ou perturber le débat par un décor flamboyant car ce n'est pas une émission de variété" mais "on est sorti a priori du rideau marron sur fond gris avec un truc beige, assez sinistre", a renchéri Arlette Chabot. Quant à introduire des plans de coupe (qui montrent les réactions d'un candidat lorsque l'autre parle), "on en discute", a indiqué Patrick Poivre d'Arvor. "Ce serait bien qu'on puisse les obtenir. Nous proposons un cadre et ensuite ce sont les représentants des deux candidats qui doivent se mettre d'accord sur la charte de réalisation, ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas", selon Arlette Chabot. Concernant les questions, "notre rôle est un rôle d'arbitre (...). On est là pour que le débat se déroule dans la plus grande clarté, que chacun réponde aux questions qu'on pose. C'est à nous de formuler les questions et d'organiser le débat", a indiqué la journaliste de France 2.

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