Politique
 

Rédaction
9 octobre 2002

Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, s'est prononcé contre "l'interdiction" d'oeuvres pornographiques ou violentes, mais a appelé au "respect de certaines valeurs" et à "la responsabilité" des auteurs. Jean-Louis Debré (UMP) a souligné sur Europe 1 que "l'interdiction n'avait jamais fonctionné dans l'histoire". Il a défendu trois principes: "le réflexe de liberté parce qu'il faut laisser la liberté de la création, le respect d'un certain nombre de valeurs et la responsabilité des auteurs, des éditeurs et des cinéastes". "Je ne suis pas pour l'interdiction (...) Si vous reprenez l'histoire de la littérature française, chaque fois qu'on a interdit, qu'on a censuré, les livres ont eu beaucoup plus de succès", a-t-il fait valoir. Lundi, le président du CSA, Dominique Baudis, a appelé les élus à transcrire dans la loi française une directive européenne permettant d'interdire les films pornographiques à la télévision. Par ailleurs, après plusieurs plaintes, le roman "Rose bonbon" de Nicolas Jones-Gorlin, qui met en scène un assassin pédophile, se trouve sous le coup d'une menace d'interdiction de vente pour les mineurs de la part du ministère de l'Intérieur.

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