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Meloni, Trump et les géants du numérique : un accord en vue ?

Carlos PIRES
18 avril 2025 à 21h35  
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Lors de sa visite à Washington, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a rencontré Donald Trump et son adjoint JD Vance pour discuter de la taxation des géants du numérique et des investissements technologiques.

L'Italie impose une taxe de 3 % sur les revenus des transactions numériques pour les entreprises générant au moins 750 millions d'euros de chiffre d'affaires, une mesure qui génère moins de 500 millions d'euros par an pour l'État.

Le communiqué conjoint entre Rome et Washington a souligné la nécessité d'un environnement non discriminatoire pour encourager les investissements des entreprises technologiques de pointe. Cependant, il reste incertain si l'Italie envisage de supprimer cette taxe. Meloni fait face à des pressions internes pour augmenter la pression sur les grandes entreprises technologiques afin de financer des mesures coûteuses sans aggraver les finances publiques fragiles du pays.

Le ministre de l'Économie, Giancarlo Giorgetti, a déclaré que les négociations sur la taxation des géants du numérique devraient être bilatérales, et non menées par l'UE. Il prévoit de rencontrer le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent lors du prochain sommet du G20.

Le communiqué a également accueilli favorablement les investissements américains dans l'informatique et les services cloud en Italie, renforçant le rôle du pays en tant que hub régional de données pour la Méditerranée et l'Afrique du Nord. Amazon Web Services (AWS) a annoncé l'année dernière un investissement de 1,2 milliard d'euros en Italie sur cinq ans pour développer ses centres de données.

14 commentaires

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gouik - Il y a 8 mois
Comme prévu, les serpillières européennes se couchent devant la grand chef américain.
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merinos - Il y a 8 mois
en passant, je vous rappelle qu'en Europe, il existe également des services en ligne et des programmes informatiques: https://european-alternatives.eu
sans parler que les USA de ne sont pas l’alpha et l'oméga du monde informatique: https://alternativeto.net
g
gouik - Il y a 8 mois
Oui, mais la secrétaire sortie de adobe Acrobat et Microsoft Word et Excel ainsi que Windows elle le sait rien faire!
Alors dès que vous mettez du LibreOffice, linux c c'est la fin du monde.
Comme alternative à Acrobat il y a Pdfgear et même avec lui les secrétaires chipotent pour avoir Acrobat qui est proposé désormais dans l'arnaque nommée abonnement.
m
merinos - Il y a 8 mois
disons que c'est en partie psychologique...
LibreOffice proposant aujourd'hui une interface à base de tabulation (comme Microsoft Office), mais qui n'est pas affichée par défaut.
et GNU/Linux, non désolé... regarde les captures d'écran sur cette page un peu plus bas: https://zorin.com/os/pro/
g
gouik - Il y a 8 mois
+1 pour zorin OS, très bien je trouve.
Frédéric Schmitt - Il y a 8 mois
Pour 99,9% des cas, les logiciels Adobe et Microsoft sont inutiles.

J'utilisais Photoshop depuis sa toute première version et j'ai laissé des fortunes à Adobe en licences. Depuis les abonnements et l'exagération d'Adobe, j'ai basculé sur des solutions alternatives telles que Affinity Photo (payant mais achat unique a tarif valable) ou des petits outils gratuits (FastStone par exemple), ou encore PDF24 pour tout ce qui est création et modification de PDF. Cela fait plus de 2 ans et les logiciels Adobe ne me manquent pas. Certes, ça demande une petite période d'adaptation mais à la vue de l'économie réalisée, ça vaut vraiment la peine.

Le problème est bel et bien du côté de l'utilisateur professionnel qui ne veut pas faire le moindre effort d'adaptation.
g
gouik - Il y a 8 mois
+1 gimp, krita, paint.net, photo pos pro, pinta voire photofiltre 7 pour les petites retouches c'est gratuit est aussi efficace pour ce qu'on en fait.
Z
Zorrin - Il y a 8 mois
Comme toujours chacun va tenter de jouer sa carte en solo en Europe vis a vis des US...
Trump n'a besoin de rien pour tuer l’Europe, elle le fait elle même.
pitoyable...
m
merinos - Il y a 8 mois
il n'est pas question de faire de l'anti-états-uniens, mais plus "d'écologie"... en commençant par consommer local (façon de parler).
pourquoi aller chercher sur un autre continent ce que nous avons en Europe et qui fonctionne bien?
Frédéric Schmitt - Il y a 8 mois
Zorrin a raison : l'Europe et sa bureaucratie est déjà assez capable de se saborder toute seule sans avoir besoin de Trump pour ça. De l'autre côté de l'Atlantique, on est vu comme des pigeons baladés par Bruxelles et on est l'objet de blagues là dessus.

Rien que concernant le "consommer local", on commence déjà a acheter une grande partie de notre consommation à la Chine et une partie de notre main d'oeuvre aux pays du Maghreb ou d'Afrique (téléopérateurs, y compris ceux des services publics !).
g
gouik - Il y a 8 mois
De toutes façons on ne produit déjà plus rien depuis longtemps.
m
merinos - Il y a 8 mois
...pas dans tous les domaines. ;)
Z
Zorrin - Il y a 8 mois
Consommer local, une bonne blague a mon avis.
J'ai vu un reportage sur une société qui a lancé des t-shirt Français avec une promotion sur les marchés dans une imitation de vielle fourgonnette Citroën.
A 90 euros le T-shirt ils ont tenu 6 mois avant de fermer...
Le probleme c'est que quoi qu'il arrive, même avec 150% de taxe il sera impossible de revenir en arrière si le truc est cantonné a de petites structures.
A chaque fois c'est du gagne petit et après 6 mois c'est fini...
Je crois que le seul truc vraiment fabriqué aux USA que j'ai pu acheter c'est une antenne starlink, le reste c'est du made in China développé aux USA...
Eux aussi ils sont foutus...
m
merinos - Il y a 8 mois
en fait, je pensais en premier à la tech...

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