
La proposition de Meta visant à utiliser moins de données personnelles pour la publicité ciblée dans son modèle « payer ou consentir », qui doit entrer en vigueur le mois prochain, a reçu l'approbation des autorités antitrust européennes, selon la Commission européenne.
Cette validation signifie que Meta n'encourra pas d'amendes journalières, qui pouvaient atteindre jusqu'à 5 % de son chiffre d'affaires mondial quotidien.
Cette enquête illustre la volonté de l'Union européenne de poursuivre sa régulation des géants technologiques, tout en privilégiant les règlements négociés afin d'éviter une escalade des tensions avec les États‑Unis, ont indiqué les autorités.
Meta avait été condamnée en avril à une amende de 200 millions d'euros pour violation de la Loi sur les marchés numériques (DMA), concernant Facebook et Instagram entre novembre 2023 et novembre 2024. L'entreprise a ensuite modifié son modèle publicitaire pour limiter l'usage des données personnelles dans la publicité ciblée.
La Commission européenne a examiné ces ajustements - portant notamment sur la formulation, la présentation et la transparence des choix proposés aux utilisateurs - afin de vérifier leur conformité avec la DMA. Selon des sources proches du dossier, Meta n'a pas apporté de changements substantiels par rapport à sa proposition initiale de novembre, malgré le risque d'amendes.
La Commission a indiqué qu'elle surveillerait la mise en œuvre du nouveau modèle publicitaire et qu'elle solliciterait des retours d'expérience, sans évoquer davantage de sanctions.
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