Politique
 

Rédaction
18 février 2007

Le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, affirme, dans une interview publiée samedi par le Figaro, qu'"aucune autre décision n'était possible", à propos de la suspension d'Alain Duhamel en raison de sa prise de position en faveur de François Bayrou devant des étudiants. Estimant que l'éditorialiste politique "a été piégé" par la diffusion via internet de ses propos tenus en novembre, Patrick de Carolis relève qu'à "l'heure où tout circule sur internet, chacun doit se souvenir que le métier de journaliste impose dans des périodes sensibles des règles strictes et rigoureuses". France 2 avait annoncé jeudi qu'Alain Duhamel n'interviendrait "plus sur les antennes de France Télévisions jusqu'à la fin de la campagne électorale". Appelant "chacun à faire preuve de retenue", Patrick de Carolis juge qu'"aucune autre décision n'était possible, comme Alain Duhamel l'a reconnu lui-même". "Nous l'avons prise d'un commun accord", ajoute-t-il. "Compte tenu des responsabilités de son frère Patrice (directeur général de France Télévisions, ndlr), à mes côtés à la direction générale du groupe", poursuit-il, on peut imaginer "quelles auraient été les réactions si notre choix avait été différent". Comme l'avait déjà indiqué France Télévisions dans un communiqué, Patrick de Carolis souligne que le "service public se devait d'être irréprochable, tout particulièrement en période de campagne électorale, en respectant rigoureusement les principes d'indépendance, d'impartialité et de neutralité dans les journaux et les magazines d'informations".

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.