Satellites
 

Rédaction
27 mars 2002 à 01h00

Les systèmes de navigation par satellite comme Galileo, que les Quinze ont décidé hier de construire, sont appelés à être de plus en plus utilisés dans la vie quotidienne des particuliers comme des entreprises. Dans l'automobile, l'insertion de puces de navigation par satellite dans les véhicules permet de proposer des services de guidage au conducteur, d'assistance en cas de panne, de recherche de véhicules volés ou d'aide d'urgence à ceux accidentés. Galileo, à l'instar de son rival américain GPS, pourrait aussi ouvrir la voie à des systèmes de péage automatique (le paiement est déclenché dès que le véhicule passe dans une certaine zone géographique). Dans le domaine de la logistique, des puces Galileo pourront aider au suivi de colis ou de chargement de frets, de gestion de flotte de camions. Galileo doit aussi trouver des applications dans l'aviation civile et commerciale, le transport ferroviaire et maritime, ou encore la pêche. La navigation par satellite doit également trouver de nombreuses applications dans toutes les activités nécessitant une topographie extrêmement précise: l'exploration minière, l'installation de pipe-lines, l'électrification en zone rurale, le placement de tours de télécommunications. De petits récepteurs portables pourraient également équiper les randonneurs, chasseurs, pêcheurs et les skieurs, tous les pratiquants de sports en pleine nature. Intégré dans un téléphone portable, une puce Galileo peut ouvrir la voie à de multiples autres applications: afficher par téléphone l'adresse des hotels, des restaurants les plus proches, localiser immédiatement un usager ayant lancé un appel de détresse sur son téléphone portable, etc. Les militaires sont aussi de grands consommateurs de navigation par satellite, pour repérer et guider leurs avions, leurs navires ou leurs troupes, mais aussi munitions et missiles. Les activités militaires ne font pas partie pour l'instant du programme de Galileo, système civil géré par des civils. Mais de telles activités militaires pourront venir se greffer à n'importe quel moment sur le programme, soulignent les experts.

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