Politique
 

Rédaction
5 mars 2002

"La diversité culturelle ne saurait exister sans l'exception", qui ne doit pas être uniquement française, mais belge, portugaise, etc..., a estimé lundi Catherine Tasca, ministre de la Culture et de la Communication". Mme Tasca s'exprimait à l'occasion du colloque "Des images pour l'Europe, pour quel public?", organisé par la chaîne culturelle franco-allemande Arte, le Centre national de la cinématographie (CNC) et Filmstiftung NRW (Fondation du cinéma du land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie), au théâtre de l'Europe à Paris. Toutes les initiatives, lois, règlements, directives, soutiens financiers nationaux et accords de co-production qui oeuvrent en faveur de la création européenne "relèvent de l'exception culturelle", a-t-elle estimé. Cette exception, qui "doit être allemande, grecque, belge, italienne, portugaise, etc... tout autant que française, est la condition d'une diversité vivante et durable. C'est l'exception qui permet la dérogation aux lois du marché et jusqu'à présent celui-ci n'a donné aucune preuve de sa capacité à faire fleurir la diversité telle que nous la connaissons aujourd'hui", a-t-elle estimé. "Il est indispensable que l'Union européenne continue de refuser de prendre des engagements de libéralisation dans le secteur audiovisuel à l'OMC", a poursuivi la ministre.

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