Politique
 

Rédaction
26 septembre 2002

Le budget de l'audiovisuel public progressera de 2% en 2003 à 2,538 milliards d'euros, sans augmentation de la redevance, mais les diverses entreprises du secteur ne seront pas logées à la même enseigne, a indiqué le ministère de la Culture et de la Communication. Cependant, la progression globale du budget est assortie d'un avertissement: elles devront "se montrer à la hauteur de leurs missions de service public" tant sur la priorité donnée aux programmes que sur leur productivité, selon le ministère. Pour France Télévisions (France 2, 3 et 5), le contrat signé par le gouvernement Jospin en 2001 prévoyait une croissance des ressources publiques de 3,1%, en 2003. Elle ne sera que de 2%, tout comme pour Radio France et RFI, mais France Télévisions n'aura pas à financer la télévision numérique terrestre (TNT), dont le lancement a été reporté à 2004. Arte France bénéficiera du coup de pouce le plus significatif avec une croissance de 3% de ses ressources issues de la redevance "ce qui traduit l'importance que le gouvernement attache à cette chaîne", note le ministère. Pour RFI, il s'agira de 2,1%. L'Institut national de l'audiovisuel (INA) aura un budget 2003 inchangé par rapport à celui de cette année. Au total, ressources publiques et propres (publicité, parrainages,...) confondues, le budget de l'audiovisuel public doit augmenter de 1,9% en 2003 à 3,3 milliards d'euros, selon les projections du ministère qui table pour 2003 sur un volume publicitaire équivalent à celui de cette année.

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