Politique
 

Rédaction
13 décembre 2002

Le ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, a confirmé à l'Assemblée nationale, qu'il souhaitait des changements dans la composition et le fonctionnement de la Commission de classification des films. Intervenant dans le débat sur la proposition de loi visant à instaurer un double cryptage pour la diffusion télévisée des films très violents ou pornographiques, M. Aillagon a déclaré qu'il jugeait cette composition "équilibrée" dans sa "structure générale". Mais, en accord notamment avec le ministre de la Famille, Christian Jacob, le ministre a estimé possible d'"améliorer le fonctionnement" de la commission "sans modifier cet équilibre". "Nous avons d'ores et déjà pris l'initiative de veiller à renforcer au sein de la commisssion la présence d'experts de la jeunesse: médecins, éducateurs, spécialistes en sciences humaines sur l'enfance, spécialistes de l'impact de l'image sur l'esprit des jeunes", a annoncé M. Aillagon, confirmant les informations données la veille par le député UMP Yves Bur. Le ministre a également précisé qu'il avait "demandé au directeur général du Centre national de la cinématographie" (CNC, David Kessler) "d'engager une réflexion très rapide en vue de nous permettre d'arrêter une position plus satisfaisante sur les modalités de la classification (des films) aux moins de 18 ans". Rappelant que cette classification requiert actuellement une majorité des deux tiers, Jean-Jacques Aillagon a déclaré qu'il souhaite que "tout soit fait pour que, très rapidement, cette décision de classification, comme les autres, puisse relever de la majorité simple".

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.