
STIM, l'organisation suédoise de gestion des droits musicaux, a lancé une licence destinée aux entreprises d'intelligence artificielle, leur permettant d'utiliser légalement des chansons protégées pour entraîner leurs modèles tout en assurant une rémunération aux auteurs-compositeurs.
L'annonce, faite mardi, intervient dans un contexte de multiplication des litiges opposant artistes, écrivains et titulaires de droits aux sociétés d'IA, accusées d'exploiter des œuvres protégées sans autorisation ni compensation financière.
La licence, développée par STIM - qui représente plus de 100 000 auteurs, compositeurs et éditeurs -, autorise l'entraînement des systèmes d'IA sur des œuvres musicales en échange du versement de redevances aux créateurs.
Selon la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC), l'essor de l'IA pourrait réduire les revenus des créateurs de musique jusqu'à 24 % d'ici 2028.
Quid des œuvres créés avec l'aide d'une IA ? Après tout, ce sont aussi des créations.
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