Politique
 

Rédaction
17 juillet 2003

Le ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin a déclaré, à propos de la future chaîne française d'information internationale en continu, qu'on pouvait envisager "un partenariat entre nos opérateurs publics et privés". M. de Villepin, qui parlait devant quelque 2.000 membres du réseau de coopération et d'action culturelle français à l'étranger réunis à Paris, a déclaré qu'une "chaîne d'information continue devra apporter cette vision particulière dont notre pays est porteur et dans laquelle d'autres pourront se retrouver". "Notre ambition implique l'engagement des pouvoirs publics à y consacrer des moyens importants, durables et prévisibles", a-t-il ajouté. "Dans ce cadre, on peut même envisager un partenariat entre nos opérateurs publics et privés, en même temps que s'imposera probablement une rationalisation des instruments audiovisuels existants. Ces différentes initiatives donneront à cette future chaîne une place significative dans le paysage mondial, et en premier lieu sur les marchés prioritaires: l'Europe, le bassin méditerranéen et l'Afrique", a-t-il poursuivi. La mission d'information de l'Assemblée nationale sur la chaîne française d'information internationale préconise une vaste alliance autour de ce projet de l'audiovisuel public, de l'AFP, de structures internationales (TV5, EuroNews) et de groupes privés (TF1, Canal+), dans un rapport d'étape adopté à la mi-mai. La chaîne serait dotée d'un budget "important" de 80 à 100 millions d'euros, outre les contributions en nature de ses membres (images, sujets, matériels, personnels), selon les recommandations de ce rapport. Le budget reposerait sur des subventions de l'Etat, complétées par un "recours modéré" à la redevance audiovisuelle. Dans un premier temps, la chaîne émettrait sur l'Europe, l'Afrique et le Moyen Orient, en trois langues (français, anglais et arabe). D'ici cinq à sept ans, sa diffusion serait étendue aux Amériques et à l'Asie et en d'autres langues (espagnol, portugais, chinois).

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