Europe
 

Rédaction
19 janvier 2005

Des radars à placer sur les automobiles afin de détecter les risques de collision pourraient être mis en service bientôt, la Commission européenne ayant débloqué une fréquence pour leur utilisation, a-t-elle annoncé dans un communiqué. L'avantage de ces radars est non seulement de détecter les obstacles, mais de déclencher, en cas de danger, le système de freinage des véhicules. Ils devraient pouvoir "être disponibles à partir du deuxième semestre 2005", selon la Commission. Pour qu'ils puissent être lancés, une bande de fréquence couvrant tout le territoire de l'UE devrait être dégagée, a expliqué l'exécutif européen. "Toutes les fréquences radio étant utilisées, la difficulté consistait à faire fonctionner les radars de courte portée dans les bandes de fréquence utilisées par d'autres services importants, tels que la téléphonie mobile, les satellites météorologiques, les radiotélescopes et les radars de police", a expliqué Bruxelles. Mais il fallait éviter toute interférence susceptible de nuire "à la précision de la surveillance météorologique ou à la fiabilité des réseaux mobiles", a ajouté la Commission, pour qui la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications (CEPT) a trouvé les moyens techniques d'éviter les interférences. "Cette technologie novatrice, qui a été développée par l'industrie, en partie à l'aide de travaux de recherche financés par l'UE, va réduire la fréquence, la gravité et le coût des accidents de la route", a commenté la commissaire européenne en charge de la Société de l'information, Viviane Reding, appelant l'industrie automobile "à profiter pleinement de cette occasion". L'autorisation de fréquence ne sera valable que pour une durée limitée, jusqu'en 2013. A cette date, "le nombre de voitures utilisant les radars à courte portée sera tel que d'autres services sans fil pourraient être touchés" et il faudra changer la fréquence, a expliqué la Commission.

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