
Les plateformes numériques opérant en Europe pourraient bientôt être tenues de détecter et de contrer les menaces hybrides, selon une proposition que la Commission européenne prévoit d'annoncer en novembre et dont une version préliminaire a fuité.
L'Union européenne définit les menaces hybrides comme des attaques coordonnées mêlant des moyens économiques, technologiques ou informationnels, sans constituer une guerre formelle. Cela inclut notamment les campagnes de désinformation ou l'usage des réseaux sociaux pour manipuler le débat politique.
Ce projet, baptisé Bouclier européen de la démocratie, s'inscrit dans les efforts de l'UE pour lutter contre l'ingérence étrangère et protéger les institutions démocratiques des 27 États membres.
En vertu de la loi sur les services numériques (DSA), entrée en vigueur en 2024, les grandes plateformes comme Google, Microsoft, Meta, X (ex-Twitter) et TikTok sont déjà tenues de lutter contre les contenus jugés illégaux et nuisibles par l'UE. Le Bouclier européen de la démocratie pourrait élargir ces obligations.
La proposition devrait être présentée par la commissaire européenne aux technologies, Henna Virkkunen, le 13 novembre, selon l'agenda de la Commission. Le calendrier et les modalités pourraient toutefois évoluer.
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