La Ministre des Armées, Florence Parly, a profité d'une visite au CNES, ce vendredi, pour évoquer un acte d'espionnage vieux d'un an, mais qui témoigne de l'importance de l'espace pour de nombreux pays.
« Alors que (le satellite militaire) Athéna-Fidus continuait sa rotation au-dessus de la Terre, un satellite russe s’est approché de lui, de près, de tellement près qu’on aurait pu croire qu’il tentait de capter nos communications. Tenter d’écouter ses voisins, ce n’est pas seulement inamical, cela s’appelle un acte d’espionnage. Cette petite guerre des étoiles a eu lieu il y a un an à 36 000 km de la Terre et ce satellite aux grandes oreilles s’appelle Louch-Olymp. Nous l’avions vu arriver, nous avons pris les mesures qui s’imposaient, nous le surveillons attentivement, mais demain, qui dit qu’il ne reviendra pas auprès de nos satellites ? ».
Faisant référence aux dangers pouvant provenir de l’espace, la ministre a également confirmé la présentation d’une stratégie spatiale de défense d’ici la fin de l’année, répondant à la demande du Président de la République. Elle a, en outre, évoqué les projets ambitieux des nouveaux venus du « spatial low-cost », comme Google ou SpaceX, mais également la présence de groupes « mal intentionnés », tout en définissant les défis à surmonter dans l’espace dans le futur : la gestion des flux et du trafic, ainsi que la gestion des débris provoqués par les satellites.
Enfin, Florence Parly a laissé la promesse que la France sera « un état spatial puissant dans une Europe spatiale forte », garantissant un soutien sans faiblir au projet Ariane 6 et un investissement dans le renouvellement des satellites français.
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