L'Administrateur de la NASA, Jared Isaacman, esquisse un avenir spatial ambitieux pour les États-Unis

Dans un contexte de renouveau politique aux États-Unis, Jared Isaacman a été confirmé en tant que 15e administrateur de la NASA le 18 décembre 2025, suite à sa nomination par le président Donald Trump.

Isaacman a souligné que les États-Unis font face à une nouvelle course spatiale, évoquant implicitement la concurrence avec d'autres puissances comme la Chine. Il a affirmé que le retour des Américains sur la Lune interviendrait au cours du mandat de Trump, soit d'ici 2029, en insistant sur l'importance de ce jalon pour débloquer l'économie orbitale. Cette économie orbitale, selon lui, représente un potentiel immense pour les technologies satellitaires, les communications et les infrastructures spatiales, domaines cruciaux pour l'industrie des télécommunications par satellite.

Parmi les annonces phares, l'administrateur a formalisé des plans pour l'établissement d'une base lunaire permanente d'ici 2030, visant à asseoir la domination américaine dans cette nouvelle ère spatiale. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme Artemis, qui prévoit des avancées significatives en 2026, incluant le premier vol habité au-delà de l'orbite terrestre basse depuis les missions Apollo. Isaacman a également mentionné l'intégration de technologies comme l'énergie nucléaire pour soutenir ces installations lunaires, renforçant ainsi les capacités en matière de propulsion et de communications satellitaires avancées.

Ces déclarations interviennent après une année 2025 marquée par des défis pour la NASA, notamment une réduction des subventions et une diminution de la main-d'œuvre, mais aussi par des progrès notables vers Artemis II. L'administrateur a promis une accélération de l'agenda spatial, avec un accent sur l'innovation et l'exploration, inaugurant ce qu'il qualifie de "nouvel âge d'or" pour l'agence.